Actualités :
06.08.25
UN PREMIER LONG-MÉTRAGE À 60 000 EUROS : MISSION (IM)POSSIBLE ?
Par Aurélien Harzoune et Bertrand Mineur, réalisateurs et producteurs du film Dans l’ombre de Marlow, sortie en salles le 3 septembre 2025. Réaliser un film indépendant constitue déjà une aventure. S’y engager dans un désert, sans...
Lire la suite28.07.25
Francis Lai revisité
Initié par Frédéric Lai, fils du compositeur, et Thierry Wolf, fondateur du label FGL Productions, « Play It Like Francis » est un projet hommage ambitieux qui fait dialoguer la mémoire musicale du cinéma français avec la vitalité de la...
Lire la suite04.04.25
Un disque inspiré par RoboCop
Dans le sillage d'un ciné-concert remarqué au festival "Les Utopiales" de Nantes, le groupe FRAGMENTS sort un disque inspiré par le film culte de Paul Verhoeven, "RoboCop" (1987). En 12 titres, "Delta City" (2025) capture l’essence des...
Lire la suiteLes derniers articles
publiés sur le site
02.06.25
Revoir
Film : La Montagne
La montagne magique
Réalisateur : Thomas Salvador
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article14.04.25
Revoir
Film : Bons Baisers de Bruges
La justice des fous
Réalisateur : Martin McDonagh
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article09.12.24
Revoir
Film : Freaks
On ne naît pas monstre, on le devient
Réalisateur : Tod Browning
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'articleVotre choix : Abîme de la contemplation et contemplation de l’abîme
Numéro : 58
Titre : Abîme de la contemplation et contemplation de l’abîme
Parution : Juin 2016
Prix : 2 €
Description :
Maurice Pialat est un cinéaste qui fait un usage parcimonieux de la musique, c’est le moins que l’on puisse dire. Qu’il s’agisse de morceaux intra ou extra-diégétiques, les interventions musicales sont d’autant plus rares que le cinéaste était un véritable amateur de musique, comme en témoignent certains propos recueillis auprès de ceux qui l’ont côtoyé. Isabelle Huppert rapporte ainsi qu’elle lui a un jour offert un disque de Glen Gould que le cinéaste lui a avoué ne pas apprécier, avec ce commentaire révélateur : « Un artiste ne peut pas jouer un autre artiste », et en ajoutant qu’il préférait Richter, « parce que c’était un exécutant. On notera d’ailleurs, à propos des choix musicaux du cinéaste, qu’ils sont d’autant plus remarquables qu’ils sont rares – à l’exception de ce que l’on nommera des pièces de circonstances (chansons et musiques de bals, à une exception près détaillée plus bas). De plus, s’il retient un morceau de Ravel, c’est une « simple » chanson et non une de ses pièces maîtresses, ou s’il choisit Purcell, c’est une version interprétée certes par un artiste singulier, Klaus Nomi, mais intégrée à un disque de pop synthétique. Quant à la Symphonie n°3 de Gorecki dans Police, il s’agit certes de musique contemporaine, mais de l’oeuvre d’un compositeur vivant, à l’époque, qui avait remporté le plus de succès, comme si Pialat avait peur d’être taxé de snobisme, y compris dans ses choix musicaux. Ce qui frappe, néanmoins, dans ces instants musicaux, c’est la manière dont ils se distinguent, voire s’opposent, au reste du film, tout en trouvant néanmoins leur place dans la cohérence globale de la diégèse…
Auteur : Jérôme Lauté
Éclipses les liens
Éclipses en pratique