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06.08.25
UN PREMIER LONG-MÉTRAGE À 60 000 EUROS : MISSION (IM)POSSIBLE ?
Par Aurélien Harzoune et Bertrand Mineur, réalisateurs et producteurs du film Dans l’ombre de Marlow, sortie en salles le 3 septembre 2025. Réaliser un film indépendant constitue déjà une aventure. S’y engager dans un désert, sans...
Lire la suite28.07.25
Francis Lai revisité
Initié par Frédéric Lai, fils du compositeur, et Thierry Wolf, fondateur du label FGL Productions, « Play It Like Francis » est un projet hommage ambitieux qui fait dialoguer la mémoire musicale du cinéma français avec la vitalité de la...
Lire la suite04.04.25
Un disque inspiré par RoboCop
Dans le sillage d'un ciné-concert remarqué au festival "Les Utopiales" de Nantes, le groupe FRAGMENTS sort un disque inspiré par le film culte de Paul Verhoeven, "RoboCop" (1987). En 12 titres, "Delta City" (2025) capture l’essence des...
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02.06.25
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Film : La Montagne
La montagne magique
Réalisateur : Thomas Salvador
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article14.04.25
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Film : Bons Baisers de Bruges
La justice des fous
Réalisateur : Martin McDonagh
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article09.12.24
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Film : Freaks
On ne naît pas monstre, on le devient
Réalisateur : Tod Browning
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'articleVotre choix : Camera Obscura : Note sur le motif de la photographie
Numéro : 44
Titre : Camera Obscura : Note sur le motif de la photographie
Parution : Février 2009
Prix : 2 €
Description :
« Rien n’est jamais définitif dans la manière d’être ou de paraître d’un homme, car l’homme est obligé de changer. Son évolution est constante », affirme Jean-Pierre Melville. Peut-on en dire autant de son cinéma ? Ses détracteurs lui reprochent de refaire toujours le même film. De littéraire et moderne, il devient classique et populaire mais tout se passe comme si dès ses premières images, Melville avait trouvé son domaine de prédilection et choisi d’y être fidèle, au risque du figement. Le hiératisme du filmage invite en effet à rapprocher l’oeuvre de la photographie. Exceptée la scène de la projection à Londres d’Autant en emporte le vent, évoquée par une photo dans L’Armée des ombres (1969), Melville n’a toutefois jamais recours à un processus de mise en abyme au sens strict. Mais le motif de la photographie n’assume-t-il pas l’enjeu réflexif dévolu chez d’autres réalisateurs au cinéma ? Cette substitution de l’image fixe à l’image mobile est révélatrice. Dans Le Cercle rouge (1970), un barrage de police se met en place devant un monument en pierre rendant hommage à l’invention de la photographie par Nicéphore Niepce : l’association ainsi connotée entre l’arrestation de l’homme en fuite et la photo confirme le lien établi entre la mort et le flash (la présence des photographes-reporters lors du dénouement du Deuxième souffle - 1966, sur les lieux du carnage). Manouche a-t-elle raison de dire que « la photo, c’est pas le bonhomme » ? Faut-il réduire les personnages aux photographies qui jalonnent l’oeuvre ? Vouloir plier la réalité à la photo qu’on en a, n’est-ce pas d’autre part une démarche suicidaire, celle qui motive la quête du héros melvillien ?
Auteur : Violaine Caminade De Schuytter
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