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06.08.25
UN PREMIER LONG-MÉTRAGE À 60 000 EUROS : MISSION (IM)POSSIBLE ?
Par Aurélien Harzoune et Bertrand Mineur, réalisateurs et producteurs du film Dans l’ombre de Marlow, sortie en salles le 3 septembre 2025. Réaliser un film indépendant constitue déjà une aventure. S’y engager dans un désert, sans...
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Francis Lai revisité
Initié par Frédéric Lai, fils du compositeur, et Thierry Wolf, fondateur du label FGL Productions, « Play It Like Francis » est un projet hommage ambitieux qui fait dialoguer la mémoire musicale du cinéma français avec la vitalité de la...
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Un disque inspiré par RoboCop
Dans le sillage d'un ciné-concert remarqué au festival "Les Utopiales" de Nantes, le groupe FRAGMENTS sort un disque inspiré par le film culte de Paul Verhoeven, "RoboCop" (1987). En 12 titres, "Delta City" (2025) capture l’essence des...
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02.06.25
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La montagne magique
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Réalisateur : Martin McDonagh
Auteur : Paul Montarnal
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Film : Freaks
On ne naît pas monstre, on le devient
Réalisateur : Tod Browning
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'articleVotre choix : États d’âme, états des corps
Numéro : 52
Titre : États d’âme, états des corps
Parution : Juin 2013
Prix : 2 €
Description :
Le cinéma d’Arnaud Desplechin est sans conteste un cinéma bavard. Joutes verbales entre amis, règlements de compte violents en famille, épanchements psychanalytiques, confessions, aveux ou même non-dits apparaissent comme la clé de voûte de son cinéma, toujours voué à sonder le tréfonds des esprits tourmentés. Mais cette abondance de la parole ne doit pas cacher l’autre force du cinéma de Desplechin qui est sa capacité à regarder autant qu’à écouter, et à faire des corps un moyen d’expression tout aussi prolixe que le verbe. C’est ce qui travaille Esther Kahn (2000),récit d’apprentissage où une jeune actrice doit en passer par l’expérience de la chair pour donner sens à son interprétation, prenant à bras le corps le conseil de son mentor, « Chaque pas doit être tendu comme une corde dans l’esprit du public, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus le supporter et qu’il ait envie de crier : Attention Esther, elle va casser ».
C’est cette ligne de conduite que semblent suivre les comédiens de toute l’œuvre de Desplechin, comme le démontrent en particulier quatre films, La Vie des morts (1991), Comment je me suis disputé… (« ma vie sexuelle ») (1996), Rois et reine (2004) et Un conte de Noël (2008), qui chacun à leur manière tissent des liens étroits entre l’esprit, les mots et les corps.
Auteur : Céline Saturnino
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