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Actualités :

04.04.25

Un disque inspiré par RoboCop

Dans le sillage d'un ciné-concert remarqué au festival "Les Utopiales" de Nantes, le groupe FRAGMENTS sort un disque inspiré par le film culte de Paul Verhoeven, "RoboCop" (1987). En 12 titres, "Delta City" (2025) capture l’essence des...

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03.04.25

Tous nos volumes à 10 euros

Pour célébrer le printemps, tous nos volumes sont disponibles à 10 euros (au lieu de 15) jusqu'au 30 juin 2025. En exclusivité sur notre site www.revue-eclipses.com Offre valable uniquement en France métropolitaine.  

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23.01.25

Info parution : "De Palma, Mana, Cinéma. L'Impasse (Carlito's Way, 1993), par Jean-François BUIRÉ

Notre ami et collaborateur occasionnel Jean-François BUIRÉ signe un livre percutant, intégralement consacré à Carlito's Way (L'Impasse), l'un des meilleurs films de Brian DE PALMA. Nous conseillons donc vivement la lecture de cette analyse...

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Bons Baisers de Bruges Martin McDonagh

Bons Baisers de Bruges - La justice des fous
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Film : Bons Baisers de Bruges

La justice des fous

Réalisateur : Martin McDonagh

Auteur : Paul Montarnal

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Film : Freaks

On ne naît pas monstre, on le devient

Réalisateur : Tod Browning

Auteur : Paul Montarnal

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Film : Le Locataire

Elle et l’huis clos (3/3)

Réalisateur : Roman Polanski

Auteur : Youri Deschamps

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Votre choix : Hauteur et bassesse  

Numéro : 60

Titre : Hauteur et bassesse

Parution : Juillet 2017

Prix : 2 €

Description :

Au début du Mystère Picasso (1955), il est affirmé que la lumière naît des noirs. On ne saurait énoncer plus clairement la complémentarité des extrêmes dont Henri-Georges Clouzot déclare dans une interview : « le contraste est pour moi la base de ma conception cinématographique ». N’en va-t-il pas ainsi du bas et du haut dans l’œuvre le plus souvent tourmentée de Clouzot, qui revendique comme influence Le Dernier des hommes (1925) de Murnau ? Le pessimisme dont on a tant fait grief au cinéaste est-il dû au réel ou est-il une projection qui rabaisse tout, voit le mal partout (à l’instar de nombre de ses personnages à qui ce reproche est fait avec des variantes) ? Ainsi, Stan (Laurent Terzieff) dans La Prisonnière (1968) invite Josée (Élisabeth Wiener) à s’imaginer une femme marcher à quatre pattes alors que le contrechamp nous montre un plan vide. Cette complaisance est-elle partagée par le cinéaste ? Peut-on dénoncer le mal sans tomber soi-même dans la bassesse ?

Si un film comme Le Corbeau (1943) a pu être jugé comme une apologie ou une critique de la délation, donner lieu à une interprétation et à son contraire, n’est-il pas prudent de reconsidérer la noirceur supposée de l’œuvre avec plus de circonspection ? L’itinéraire du docteur Germain (Pierre Fresnay) qui de juge intransigeant (de Denise par exemple, interprétée par Ginette Leclerc) en vient cependant à douter, ne doit-il pas nous servir de modèle et nous forcer à réévaluer nos critères ?

On se demandera ici, en explorant le domaine spatial, moral, « genré » et métaphysique, si à l’échelle de l’ensemble des films se corrige (ou pas) la radicalité de ce point de vue réducteur. Le rabaissement de l’humain semble inversement proportionnel à une idéalisation préalable, à en croire la vocation « d’aviateur » qu’invoque dans Quai des orfèvres (1947) l’inspecteur Antoine (Louis Jouvet) avant d’avoir été forcé « d’atterrir ». Mais la bassesse est-elle une fatalité ou une rédemption est-elle possible ?

Un personnage très secondaire, chauffeur de taxi, de Quai des orfèvres (interprété par Pierre Larquey, qui jouait le rôle du corbeau) s’apprêtant à dénoncer Dora (Simone Renant) à la police, fait un émouvant plaidoyer, bien qu’il n’enlève rien au caractère terrible de la délation : « on n’est pas les plus forts ». Mais qui détient vraiment le pouvoir ? La soumission est-elle imposée ou consentie ?

Auteur : Violaine Caminade De Schuytter

Format : PDF à télécharger

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