Actualités :
04.04.25
Un disque inspiré par RoboCop
Dans le sillage d'un ciné-concert remarqué au festival "Les Utopiales" de Nantes, le groupe FRAGMENTS sort un disque inspiré par le film culte de Paul Verhoeven, "RoboCop" (1987). En 12 titres, "Delta City" (2025) capture l’essence des...
Lire la suite03.04.25
Tous nos volumes à 10 euros
Pour célébrer le printemps, tous nos volumes sont disponibles à 10 euros (au lieu de 15) jusqu'au 30 juin 2025. En exclusivité sur notre site www.revue-eclipses.com Offre valable uniquement en France métropolitaine.
Lire la suite23.01.25
Info parution : "De Palma, Mana, Cinéma. L'Impasse (Carlito's Way, 1993), par Jean-François BUIRÉ
Notre ami et collaborateur occasionnel Jean-François BUIRÉ signe un livre percutant, intégralement consacré à Carlito's Way (L'Impasse), l'un des meilleurs films de Brian DE PALMA. Nous conseillons donc vivement la lecture de cette analyse...
Lire la suiteLes derniers articles
publiés sur le site
14.04.25
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Film : Bons Baisers de Bruges
La justice des fous
Réalisateur : Martin McDonagh
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article09.12.24
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Film : Freaks
On ne naît pas monstre, on le devient
Réalisateur : Tod Browning
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article19.04.12
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Film : Le Locataire
Elle et l’huis clos (3/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
Lire l'articleVotre choix : L'âme agie de l'image
Numéro : 36
Titre : L'âme agie de l'image
Parution : Février 2004
Prix : 2 €
Description :
La question du corps est centrale dans l’oeuvre de Pedro Almodovar, dont les deux derniers films traitent explicitement de la vie et de la mort physique à travers des motifs médicaux tels que le don d’organe (Tout sur ma mère) ou le coma (Parle avec elle). Les rapports qu’entretiennent les personnages almodovariens avec leur corps sont toujours très concrets, il suffit de penser à l’énumération du coût des opérations subies par le transsexuel Agrado sur la scène d’un théâtre (Tout sur ma mère), à l’envie d’uriner de Kika alors qu’elle est victime d’un viol à répétition ou au martyre de Leo qui n’arrive plus à enlever ses bottes (La Fleur de mon secret). Le corps semble donc s’affirmer chez ce cinéaste comme de la pure matière. Or, apparaît, dans le dernier long métrage, une tendance souterraine de l’oeuvre dont on trouve, en amont, des traces toujours plus précises. Il s’agit d’une dimension spirituelle, voire ésotérique, que le rejet manifeste de la religion ravalée au rang de superstition décorative avait, jusqu’à présent, dissimulée. Paradoxalement, c’est dans la pénétration d’un corps féminin gigantesque que nous allons trouver la clé du dépassement d’un corps où se profile la notion d’incarnation…
Auteur : Pascale Thibaudeau
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