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Actualités :

04.04.25

Un disque inspiré par RoboCop

Dans le sillage d'un ciné-concert remarqué au festival "Les Utopiales" de Nantes, le groupe FRAGMENTS sort un disque inspiré par le film culte de Paul Verhoeven, "RoboCop" (1987). En 12 titres, "Delta City" (2025) capture l’essence des...

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03.04.25

Tous nos volumes à 10 euros

Pour célébrer le printemps, tous nos volumes sont disponibles à 10 euros (au lieu de 15) jusqu'au 30 juin 2025. En exclusivité sur notre site www.revue-eclipses.com Offre valable uniquement en France métropolitaine.  

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23.01.25

Info parution : "De Palma, Mana, Cinéma. L'Impasse (Carlito's Way, 1993), par Jean-François BUIRÉ

Notre ami et collaborateur occasionnel Jean-François BUIRÉ signe un livre percutant, intégralement consacré à Carlito's Way (L'Impasse), l'un des meilleurs films de Brian DE PALMA. Nous conseillons donc vivement la lecture de cette analyse...

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Elle et l’huis clos (3/3)

Réalisateur : Roman Polanski

Auteur : Youri Deschamps

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Votre choix : La jouissance du jouet  

Numéro : 53

Titre : La jouissance du jouet

Parution : Décembre 2013

Prix : 2 €

Description :

Le cinéma fascine Michael Powell pour tout ce qu’il permet. Et c’est cet émerveillement qu’il nous offre à voir, et à vivre aussi, avec Une question de vie ou de mort (A Question of Life and Death, 1946). Et l’on pense alors au cinéma des origines, et à Georges Méliès en particulier, qu’on imagine aisément jubiler de même devant les ressources -semble-t-il inépuisables- de inépuisables de cette magnifique invention qu’est le cinématographe, dont l’écriture à l’encre singulière est faite de lumière et de mouvement ; de farces aussi, et de magie. Le plaisir pris par Powell nous fait sourire. Non qu’on se moque de lui, mais on ressent la même joie devant la plasticité de l’outil. On sourit non de son sourire, mais l’on sourit, comme lui, de ce que le divertissement procure.

Le jeu ici, c’est avant tout le plaisir qu’on prend, qu’on donne, qui se partage. Ce plaisir se voit. Il s’entend aussi jusque dans les situations ou les dialogues empreints de beaucoup d’humour. La scène inaugurale entre Peter (David Niven) et June (Kim Hunter) est des plus décalées, des plus surréalistes ; des plus drôles, en fait. 2 mai 1945 : le commandant anglais Peter, ayant perdu la maîtrise de son bombardier, annonce, en un dernier message à la tour de contrôle, sa chute en pleine mer. June, une jeune Américaine, est de garde et reçoit l’appel. C’est elle qui est affolée, terrorisée même, alors qu’elle est bien à l’abri à son poste de travail, et c’est Peter qui, loin de céder à la panique, fait de l’esprit, semble enjoué, alors qu’il va mourir ; à moins que la peur extrême ne conduise à cette forme de détachement, de légèreté qui ressemble à de l’inconscience, à la folie ? L’humour ici, par le décalage et l’inversion, ne voile pas l’intensité de l’instant, ni l’imminence de la mort, ni même le lien qui commence à se tisser entre les deux inconnus. L’humour n’amoindrit rien ; bien au contraire. Il semble plutôt démultiplier les teintes du moment. Par le biais des dialogues donc, et de la mise en scène, Powell sait exploiter les ressorts de son instrument … pour son plus grand plaisir.

Mais le plaisir pris n’est pas égoïste. Michael Powell aime partager. S’il s’amuse, il ne s’amuse pas seul. Il convie au contraire le spectateur à devenir un compagnon de jeu. Et en camarade généreux, Powell lui permet, tout comme il se le permet, de jouir de son jouet.

Auteur : Myriam Villain

Format : PDF à télécharger

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