Actualités :
06.08.25
UN PREMIER LONG-MÉTRAGE À 60 000 EUROS : MISSION (IM)POSSIBLE ?
Par Aurélien Harzoune et Bertrand Mineur, réalisateurs et producteurs du film Dans l’ombre de Marlow, sortie en salles le 3 septembre 2025. Réaliser un film indépendant constitue déjà une aventure. S’y engager dans un désert, sans...
Lire la suite28.07.25
Francis Lai revisité
Initié par Frédéric Lai, fils du compositeur, et Thierry Wolf, fondateur du label FGL Productions, « Play It Like Francis » est un projet hommage ambitieux qui fait dialoguer la mémoire musicale du cinéma français avec la vitalité de la...
Lire la suite04.04.25
Un disque inspiré par RoboCop
Dans le sillage d'un ciné-concert remarqué au festival "Les Utopiales" de Nantes, le groupe FRAGMENTS sort un disque inspiré par le film culte de Paul Verhoeven, "RoboCop" (1987). En 12 titres, "Delta City" (2025) capture l’essence des...
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02.06.25
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Film : La Montagne
La montagne magique
Réalisateur : Thomas Salvador
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article14.04.25
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Film : Bons Baisers de Bruges
La justice des fous
Réalisateur : Martin McDonagh
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article09.12.24
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Film : Freaks
On ne naît pas monstre, on le devient
Réalisateur : Tod Browning
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'articleVotre choix : La machine à (l')image
Numéro : 71
Titre : La machine à (l')image
Parution : Décembre 2022
Prix : 2 €
Description :
Le fantastique de John Carpenter est d’habitude porté sur l’irrésolution de ses entités antagonistes, refoulées derrière l’opacité ou la labilité plastique de leurs apparences, « traitée sur le mode de l'informe, infra ou ultra-figuratif ». L’étrangeté de la Plymouth Fury 1958 qui donne son nom à Christine (1983), adapté de Stephen King, vient au contraire de ce que cette voiture maléfique est une présence objectivable aux contours nets, un engin mécanique rationnel, une entité physique anthropomorphisée au féminin, une relique, une mascotte, un fétiche. Christine réfute ainsi la tension entre visible et invisible sur laquelle repose l’esthétique de l’ambiguïté fantastique. En réalité, pas plus dans ce filmque dans le reste de son œuvre, Carpenter n’oppose les manifestations surnaturelles aux récusations de la raison. Sa modernité se caractérise plutôt par une esthétique du fantastique prosaïque pour laquelle la logique des événements est paradoxalement indexée sur l’évidence physique du surnaturel, ce dont Christine incarne peut-être l’expression la plus littérale. Pourtant, la concrétude matérielle de Christine ne fait pas obstacle à sa mixité plastique dans le sens où son identité visuelle fait cohabiter des régimes de représentation et des régimes de figuralité, c’est-à-dire qu’elle est tendue entre une présence à l’image (objet du monde filmique) et une présence d’image (le filmique comme objet) ...
Auteur : Vincent Souladié
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