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Lire l'articleVotre choix : Le film noir comme théorème
Numéro : 44
Titre : Le film noir comme théorème
Parution : Février 2009
Prix : 2 €
Description :
Réalisé en 1962, Le Doulos occupe une position centrale dans l’oeuvre de Jean-Pierre Melville. Venant après six longs métrages, il annonce un tournant décisif dans la carrière du metteur en scène. Le cinéaste avait déjà signé deux films noirs à l’aspect documentaire : Bob le flambeur (1956) et Deux hommes dans Manhattan (1959). Avec Le Doulos, il introduit des éléments nouveaux dans son oeuvre, comme l’abstraction et la tragédie, qui transforment le film noir en théorème. Melville, qui admirait The Asphalte Jungle (Quand la ville dort, 1950) de John Huston, repose les jalons du genre en insistant sur la photographie et les décors dominés par les miroirs et les statues. Si l’amitié est au coeur du film, elle ne se limite pas à la frontière entre policiers et truands. Sans nier la dualité du bien et du mal, Melville en refuse les limites habituelles. Pour la première fois, il met en avant le fétichisme vestimentaire et les scènes silencieuses qui deviendront sa signature. Enfin, il apparaît qu’à l’exception de L’Aîné des Ferchaux (1963), tous ses longs métrages suivant commenceront par une citation qui s’apparente à un énoncé problématique auquel le film apporte une réponse cinématographique. Reprise du Voyage au bout de la nuit (1932) de Louis-Ferdinand Céline, la phrase du Doulos insiste sur l’ambiguïté des relations humaines : « Il faut choisir. Mentir... ou mourir ? »…
Auteur : Bamchade Pourvali
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