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Actualités :

04.04.25

Un disque inspiré par RoboCop

Dans le sillage d'un ciné-concert remarqué au festival "Les Utopiales" de Nantes, le groupe FRAGMENTS sort un disque inspiré par le film culte de Paul Verhoeven, "RoboCop" (1987). En 12 titres, "Delta City" (2025) capture l’essence des...

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03.04.25

Tous nos volumes à 10 euros

Pour célébrer le printemps, tous nos volumes sont disponibles à 10 euros (au lieu de 15) jusqu'au 30 juin 2025. En exclusivité sur notre site www.revue-eclipses.com Offre valable uniquement en France métropolitaine.  

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23.01.25

Info parution : "De Palma, Mana, Cinéma. L'Impasse (Carlito's Way, 1993), par Jean-François BUIRÉ

Notre ami et collaborateur occasionnel Jean-François BUIRÉ signe un livre percutant, intégralement consacré à Carlito's Way (L'Impasse), l'un des meilleurs films de Brian DE PALMA. Nous conseillons donc vivement la lecture de cette analyse...

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Votre choix : Lee Marvin : le corps, la violence et la modernité  

Numéro : 55

Titre : Lee Marvin : le corps, la violence et la modernité

Parution : Décembre 2014

Prix : 2 €

Description :

Lorsque John Boorman se décide à filmer Lee Marvin en 1967 avec Le point de non-retour (Point Blank), le statut de l’acteur était déjà transformé. Sa première partie de carrière est constituée de seconds rôles particulièrement marquants, au point que ce sont généralement ses séquences que retient le spectateur une fois le film terminé. Il impose une présence charismatique incroyablement violente : en fait, la représentation de la violence est même liée de façon indissociable à la représentation de son corps, et la séquence comme la mise en scène semblent devenir l’extension de la force qui émane de lui à l’image. Les séquences iconiques sont particulièrement nombreuses : la cafetière jetée au visage de Gloria Grahame dans Règlement de comptes (The Big Heat, 1953) de Fritz Lang, mais aussi la main écrasée de l’enfant dès son apparition dans Les Inconnus dans la ville (Violent Saturday, 1955) de Richard Fleischer, le duel impitoyable à la fin de Sept hommes à abattre (Seven Men from Now, 1957) de Budd Boetticher, entre autres. Le tournant est matérialisé par ses deux films joués sous la direction de John Ford coup sur coup en 1962 et en 1963 : L’homme qui tua Liberty Valence (The Man Who Shot Liberty Valence) et La Taverne de l’Irlandais (Donovan’s Reef). Ford effectue une sorte de synthèse de cette charge d’énergie, de cette explosion inéluctable qui semble ne demander qu’à sortir du corps, comme une convulsion ou une transe. Et en même temps, il comprend la forme d’empathie, d’admiration et de jeu que son corps peut admettre. Ces deux films forment un diptyque, où après la barbarie du Mal, s’impose le burlesque de l’amitié. Les personnages qu’il interprète expriment ensuite cette tension, où la virilité ardente n’interdit jamais l’émotion, ni même une forme de vulnérabilité. La carrière de Marvin témoigne d’un lent et fidèle compagnonnage avec certains réalisateurs : Robert Aldrich (trois films sur vingt ans), Richard Fleischer, Budd Boetticher et Don Siegel (deux films chacun).

Mais la collaboration avec John Boorman et le rôle de Walker dans Le point de non-retour sont particuliers. Alors que Marvin symbolise la possibilité de la barbarie dans une esthétique classique jusque-là, Boorman lui donne la possibilité d’incarner le devenir du classicisme dans une esthétique qui revendique sa modernité. Marvin était le nom donné au surgissement du geste, à sa capacité de destruction. Il prend en charge avec ce film ce que peut devenir la violence du geste lorsqu’elle est concurrencée par la violence d’un formalisme qui recherche résolument par les moyens audiovisuels l’éclatement, la brisure, la déconstruction et la fragmentation…

Auteur : Jean-Marie Samocki

Format : PDF à télécharger

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