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06.08.25
UN PREMIER LONG-MÉTRAGE À 60 000 EUROS : MISSION (IM)POSSIBLE ?
Par Aurélien Harzoune et Bertrand Mineur, réalisateurs et producteurs du film Dans l’ombre de Marlow, sortie en salles le 3 septembre 2025. Réaliser un film indépendant constitue déjà une aventure. S’y engager dans un désert, sans...
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Francis Lai revisité
Initié par Frédéric Lai, fils du compositeur, et Thierry Wolf, fondateur du label FGL Productions, « Play It Like Francis » est un projet hommage ambitieux qui fait dialoguer la mémoire musicale du cinéma français avec la vitalité de la...
Lire la suite04.04.25
Un disque inspiré par RoboCop
Dans le sillage d'un ciné-concert remarqué au festival "Les Utopiales" de Nantes, le groupe FRAGMENTS sort un disque inspiré par le film culte de Paul Verhoeven, "RoboCop" (1987). En 12 titres, "Delta City" (2025) capture l’essence des...
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02.06.25
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Film : La Montagne
La montagne magique
Réalisateur : Thomas Salvador
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article14.04.25
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Film : Bons Baisers de Bruges
La justice des fous
Réalisateur : Martin McDonagh
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article09.12.24
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Film : Freaks
On ne naît pas monstre, on le devient
Réalisateur : Tod Browning
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'articleVotre choix : Pulsions scopiques et homme-caméra
Numéro : 76
Titre : Pulsions scopiques et homme-caméra
Parution : Août 2025
Prix : 2 €
Description :
Aujourd’hui encore, Elephant Man (1980) est l’un des titres de David Lynch les plus connus et les plus unanimement appréciés. Dès sa sortie, c’est un succès mondial, signé par un cinéaste encore inexpérimenté, qui n’avait alors réalisé qu’un seul film (Eraserhead, 1977) et une poignée de courts métrages. Lynch passe ainsi d’un projet d’étudiant entrepris sur quatre années et réalisé avec dix mille dollars, à une grosse production de six millions, réunissant un casting de stars de l’époque. Son ascension professionnelle est particulièrement fulgurante, c’est le moins que l’on puisse dire. Il devient célèbre du jour au lendemain et Elephant Man le place sur orbite (huit nominations aux Oscars).
Mel Brooks, le producteur du film, fait preuve d’emblée de beaucoup d’affection et d’estime pour ce jeune homme un rien excentrique qu’il surnomme « le James Stewart de la planète mars ». En dépit des pressions liées au budget conséquent et aux difficultés de tournage (la transformation de John Hurt en John Merrick ne nécessite pas moins de sept heures de maquillage quotidien), la fidélité de Brooks envers son protégé restera inentamable. Grâce à cette bienveillance, Lynch a pu concevoir son film comme il l’entendait et ainsi concrétiser certaines idées assez peu en phase avec le goût ou les habitudes du grand public de l’époque. Contre toute attente, l’empreinte d’
Eraserhead traverse de part en part ce biopic mélodramatique destiné à une audience de masse. Lynch ne transige sur rien (ou sur peu) et parvient à imposer ses partis-pris esthétiques tout autant que sa vision singulière de l’histoire, comme en témoignent plusieurs séquences emblématiques et « lynchéennes » en diable. Nous en retiendrons trois d’entre elles ici, sélectionnées en pure subjectivité…
Auteur : Youri Deschamps
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