Actualités :
06.08.25
UN PREMIER LONG-MÉTRAGE À 60 000 EUROS : MISSION (IM)POSSIBLE ?
Par Aurélien Harzoune et Bertrand Mineur, réalisateurs et producteurs du film Dans l’ombre de Marlow, sortie en salles le 3 septembre 2025. Réaliser un film indépendant constitue déjà une aventure. S’y engager dans un désert, sans...
Lire la suite28.07.25
Francis Lai revisité
Initié par Frédéric Lai, fils du compositeur, et Thierry Wolf, fondateur du label FGL Productions, « Play It Like Francis » est un projet hommage ambitieux qui fait dialoguer la mémoire musicale du cinéma français avec la vitalité de la...
Lire la suite04.04.25
Un disque inspiré par RoboCop
Dans le sillage d'un ciné-concert remarqué au festival "Les Utopiales" de Nantes, le groupe FRAGMENTS sort un disque inspiré par le film culte de Paul Verhoeven, "RoboCop" (1987). En 12 titres, "Delta City" (2025) capture l’essence des...
Lire la suiteLes derniers articles
publiés sur le site
02.06.25
Revoir
Film : La Montagne
La montagne magique
Réalisateur : Thomas Salvador
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article14.04.25
Revoir
Film : Bons Baisers de Bruges
La justice des fous
Réalisateur : Martin McDonagh
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article09.12.24
Revoir
Film : Freaks
On ne naît pas monstre, on le devient
Réalisateur : Tod Browning
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'articleVotre choix : Réinventer l’espace des silhouettes
Numéro : 67
Titre : Réinventer l’espace des silhouettes
Parution : Décembre 2020
Prix : 2 €
Description :
« Il s’agissait de garder l’esprit agile et de ne pas se faire piéger par un procédé appliqué aveuglément à toutes les situations, alors qu’une approche opposée pouvait supprimer les obstacles du moment. » Ces propos de Michel Ocelot au sujet de sa première série en silhouettes, Ciné Si (1989), dont certains épisodes seront repris en 1999 pour former le long métrage Princes et Princesses, semblent valoir pour toute son œuvre. Mélanger les techniques apparaît symptomatique d’une méthodologie de travail singulière, qui voyage continuellement entre innovation et permanence, comme ses images voguent entre métamorphose et fixité. Il s’agira de démontrer comment Ocelot s’empare agilement de l’art des silhouettes, l’adapte, l’étoffe et le renouvelle en fonction des différents médiums qu’il choisit d’employer. Nous nous focaliserons sur sa production en silhouettes proprement dite, bien que, de La Princesse insensible (1983) à Dilili à Paris (2018) [01] en passant par Kirikou et la Sorcière (1998), Azur et Asmar (2006) ou encore le clip vidéo Earth Intruders (2007), partout, dans l’oeuvre dense et polymorphe du cinéaste, se profilent les fidèles silhouettes.
Artiste « multimédia », Ocelot use d’emblée d’un large panel de techniques pour animer ses silhouettes, complété par l’utilisation de la tablette graphique et de la stéréoscopie pour la réalisation de la série télévisée Dragons et Princesses (2010) et de ses deux déclinaisons sur grand écran, Les Contes de la nuit (2011) et Ivan Tsarevitch et la Princesse changeante (2016). Le lien entre le papier découpé en 2D et la réalisation numérique – lesquels incarnent, d’une certaine façon, l’ancien et le nouveau – demeure d’autant plus vivace que, même pour les films réalisés avec l’assistance d’un ordinateur, Ocelot établit au préalable un scénarimage très détaillé et fournit aux animateurs les modèles des silhouettes découpées dans du papier…
Auteur : Louise Van Brabant
Éclipses les liens
Éclipses en pratique