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Actualités :

04.04.25

Un disque inspiré par RoboCop

Dans le sillage d'un ciné-concert remarqué au festival "Les Utopiales" de Nantes, le groupe FRAGMENTS sort un disque inspiré par le film culte de Paul Verhoeven, "RoboCop" (1987). En 12 titres, "Delta City" (2025) capture l’essence des...

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03.04.25

Tous nos volumes à 10 euros

Pour célébrer le printemps, tous nos volumes sont disponibles à 10 euros (au lieu de 15) jusqu'au 30 juin 2025. En exclusivité sur notre site www.revue-eclipses.com Offre valable uniquement en France métropolitaine.  

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23.01.25

Info parution : "De Palma, Mana, Cinéma. L'Impasse (Carlito's Way, 1993), par Jean-François BUIRÉ

Notre ami et collaborateur occasionnel Jean-François BUIRÉ signe un livre percutant, intégralement consacré à Carlito's Way (L'Impasse), l'un des meilleurs films de Brian DE PALMA. Nous conseillons donc vivement la lecture de cette analyse...

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Elle et l’huis clos (3/3)

Réalisateur : Roman Polanski

Auteur : Youri Deschamps

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Votre choix : Un art poétique  

Numéro : 63

Titre : Un art poétique

Parution : Décembre 2018

Prix : 2 €

Description :

Le Conte de la princesse Kaguya (Kaguya-hime no Monogatari, 2013) est une œuvre à la fois séminale et testamentaire. S’il s’avère être l’ultime film animé d’Isao Takahata avant son décès en 2018, l’idée d’adapter Le Conte du coupeur de bambous (Taketori Monogatari) est bien antérieure. Quelque temps après son entrée à la Tōei Doga en 1959, la société souhaite que Tomu Uchida réalise une version cinématographique de cette histoire, également connue dans une forme simplifiée sous le nom de Princesse Kaguya (Kaguya-hime). Isao Takahata propose un projet d’adaptation qui n’est pas retenu par le studio. Porter ce conte à l’écran devait toutefois hanter le co-créateur des studios Ghibli, puisqu’il finira par en être le maître d’œuvre une cinquantaine d’années plus tard. En 2005, et pendant huit années, il remet l’ouvrage sur le métier, notamment assisté par Kazuo Oga à la direction artistique et Osamu Tanabe pour la création des personnages et de la conception graphique. Le Conte de la princesse Kaguya est également sa première et unique collaboration avec Joe Hisaishi, le célèbre compositeur de Hayao Miyazaki ou de Takeshi Kitano, découvert par Takahata à l’époque de Nausicaä de la Vallée du vent (Kaze no tani no Naushika, Miyazaki, 1984).

Alors même qu’il bénéficie des potentialités infinies de l’infographie, Le Conte de la princesse Kaguya s’inscrit à rebours de tout un penchant technologique et pyrotechnique de l’animationjaponaise. Tel un manifeste poétique et réflexif, l’œuvre matérialise plusieurs styles d’animation, mais choisit surtout de revenir à une forme d’épure, à la grâce de l’esquisse, au vide et à l’ouvert. La métamorphose perpétuelle des traits incarne non seulement les états d’âme mouvants des personnages, mais encore la bascule du visible à l’invisible, du monde « réel » au merveilleux, de l’immanence à la transcendance. Par ce biais, il tente de retranscrire cinématographiquement le sentiment japonais de mono no aware qui infuse le genre du conte (monogatari) et désigne une surprise ressentie au contact des choses, le sentiment de l’éphémère et la mélancolie suscités par la contemplation de la nature. Le retour aux sources de la prose narrative japonaise, alors même qu’il modernise le texte, s’imbrique dès lors à un mouvement de retour au geste originel du dessinateur.

Ce dessin ne cache pas sa nature : il est en lui-même marqué par une fragilité, un inachèvement, une impermanence qui retranscrivent graphiquement le mono no aware. Le Conte de la princesse Kaguya s’apparente dès lors à un « art poétique » de l’animation, qui condense les réflexions esthétiques du cinéaste et les traits majeurs déployés au fil de sa filmographie…

Auteur : Nathalie Bittinger

Format : PDF à télécharger

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