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Actualités :

04.04.25

Un disque inspiré par RoboCop

Dans le sillage d'un ciné-concert remarqué au festival "Les Utopiales" de Nantes, le groupe FRAGMENTS sort un disque inspiré par le film culte de Paul Verhoeven, "RoboCop" (1987). En 12 titres, "Delta City" (2025) capture l’essence des...

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03.04.25

Tous nos volumes à 10 euros

Pour célébrer le printemps, tous nos volumes sont disponibles à 10 euros (au lieu de 15) jusqu'au 30 juin 2025. En exclusivité sur notre site www.revue-eclipses.com Offre valable uniquement en France métropolitaine.  

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23.01.25

Info parution : "De Palma, Mana, Cinéma. L'Impasse (Carlito's Way, 1993), par Jean-François BUIRÉ

Notre ami et collaborateur occasionnel Jean-François BUIRÉ signe un livre percutant, intégralement consacré à Carlito's Way (L'Impasse), l'un des meilleurs films de Brian DE PALMA. Nous conseillons donc vivement la lecture de cette analyse...

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Bons Baisers de Bruges Martin McDonagh

Bons Baisers de Bruges - La justice des fous
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On ne naît pas monstre, on le devient

Réalisateur : Tod Browning

Auteur : Paul Montarnal

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Film : Le Locataire

Elle et l’huis clos (3/3)

Réalisateur : Roman Polanski

Auteur : Youri Deschamps

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Votre choix : Visagéifier l’affect  

Numéro : 56

Titre : Visagéifier l’affect

Parution : Juin 2015

Prix : 2 €

Description :

The Immigrant (2013) occupe une place particulière dans le cinéma de James Gray. Passionné par le mélodrame – ses illusions, ses couleurs et ses larmes – le cinéaste en avait toujours localisé l’expression dans le crépuscule bleuté d’un New York contemporain, symétriquement opposé à l’aube brunâtre qui ouvre justement The Immigrant et qui enveloppe la ville dans le brouillard des années 1920. Malgré les apparences, ce geste de recul historique est une avancée : « Avant The Immigrant, je n’avais pas eu l’occasion de faire un film qui ne soit pas étiqueté par un genre. Je voulais m’éloigner du genre, faire un film qui soit son propre genre, un opéra transposé en film ». L’idée de Gray ne consiste pas seulement à apposer une dimension opératique au film, mais à lui donner également sa propre musique, son propre livret, en se plaçant dans la période où s’opère un passage de relais entre les maîtres américains du muet et les women’s films afin de retrouver l’essence du mélodrame et ensuite l’adapter. Il aspire donc à un mélodrame pur, dont les motifs seraient lavés de leurs réinterprétations successives, s’opposant ainsi à l’idée d’un film « mélodramatique » et qui ne serait qu’un écho stylistique du genre auquel il prétend appartenir – à l’image de ses précédents films.

Cette pureté, le cinéaste l’a trouvée grâce à Marion Cotillard : « Je trouvais son visage incroyable, elle me rappelait Renée Falconetti dans La Passion de Jeanne d’Arc (1928) de Dreyer. Je me suis dit : cette femme n’a pas besoin de parler. Elle est si expressive qu’elle pourrait jouer dans un film muet ». L’essentiel de The Immigrant tient donc dans cette découverte : le visage est l’un des motifs essentiels du mélodrame en ce qu’il catalyse sa puissance affective, mais c’est par ce visage précis de Cotillard que James Gray peut la réaliser. La spécificité de ce visage réside d’ailleurs dans un système de couches superposées, puisque le nom de l’héroïne, Ewa Cybulska (Marion Cotillard), signifie en polonais « l’oignon qui donne la vie », comme si le personnage pouvait s’éplucher et qu’à chaque nouvelle couche une substance volatile était libérée, substance qui n’est autre que l’affect éprouvé par le personnage et reçu par le spectateur. The Immigrant est un peu comme Ewa : il doit être épluché, et c’est dans la succession d’affects exprimés par un visage qu’on peut rechercher l’essence mélodramatique que Gray tente d’atteindre…

Auteur : Arthur Boulier

Format : PDF à télécharger

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